mardi 18 septembre 2007

L' EXTINCTION DU DESIR " BUDDHA "

En celui qui s’applique à réfléchir sur la jouissance des choses qui enchaînent, le désire s’accroît. Avec le désire comme cause, il y a convoitise. Avec convoitise comme cause, il y a le devenir(le désir d'être). Avec le désir d'être comme cause,il y a renaissance. Avec la renaissance comme cause, la vieillesse et la mort, le chagrin et les lamentations, la douleur, la dépression et le désespoir surviennent. Telle est la cause de tout cette masse de douleur. "C'est juste, qu'une lampe à huile brûle à cause de huile et à cause de la mèche, et un homme doit de temps en temps y verser de l'huile et moucher la mèche. Alors avec cet aliment, ce combustible,une lampe à huile brûlera longtemps". "Il en est de même , pour celui qui demeure à réfléchir sur la jouissance des choses qui enchaînent, sont désir s’accroît. Telle est la cause de toute cette masse de douleur. Dans celui qui réfléchit, sur la misère des choses qui enchaînent,le désir cesse. Avec la cessation du désir, cesse la convoitise. D’où la cessation de toute cette masse de douleur". C'est ainsi, qu'une lampe à huile brûle à cause de huile et à cause de la mèche et s'il ne venait pas de temps en temps un homme pour remettre de huile et moucher la mèche, alors l'huile originelle venant à s'épuiser ,et la lampe étant sans aliment, faute d'être nourrie, elle s'éteindrait. Il en est de même pour celui qui s'applique à réfléchir sur la misère des chose qui enchaînent, le désire cesse. Avec la cessation du désire ,cesse la convoitise. Avec la cessation delà convoitise, cesse le désire d'être. Avec la cessation du désire d'être, cessent les réincarnations. Avec la cessation des réincarnations, la vieillesse et la mort, le chagrin, les lamentations, la douleur, la dépression et le désespoir cessent. D’où la cessation de toute cette masse de douleur.

L' EXTINCTION DU DESIR " BUDDHA "

En celui qui s’applique à réfléchir sur la jouissance des choses qui enchaînent, le désire s’accroît. Avec le désire comme cause, il y a con...